"L'amour est un état. L'amour n'est pas à l'extérieur, mais au plus profond de vous. Il est en vous et indissociable de vous à tout jamais. Il ne dépend pas de quelqu'un d'autre, d'une forme extérieure."
"Qu'est-ce que Dieu? C'est la vie éternelle et omniprésente qu'abritent toutes les formes de vie.
Qu'est-ce que l'amour? C'est sentir la présence de cette vie au plus profond de nous et de toutes les autres créatures. C'est ÊTRE cette présence." - Eckhart Tolle
Avez-vous déjà senti de ces instants intenses qui vous remplissent d'un amour vous submergeant des pieds à la tête? Laissez tomber les clichés de "coup de foudre" et d'amourettes dignes de l'époque de l'école secondaire. Je vous parle d'amour, celui qui vous prend au cœur, qui vous fait sourire, qui vous emplit telle une douce vague, et qui rend cet instant si lumineux.
Lorsqu'on s'attarde à être présent, conscient, on apprend à voir à travers les formes. À percevoir l'être lumineux derrière un visage. Ressentir la parcelle de lumière qui anime chaque chose. Ces instants sont précieux, car il est difficile de les faire perdurer - notre mental reprend assez vite le dessus... Mais ils sont d'autant plus précieux, car ils nous permettent d'établir une vraie connexion avec l'énergie de la vie, l'énergie fondamentale qui anime toute chose, qui rythme l'univers.
Mes expériences en relations amoureuses ont fini par m'apprendre que j'aimais sans cesse pour des raisons : dépendance affective, définition de moi-même à travers l'autre, raisons financières, ou simplement par habitude ou par incapacité à quitter une relation malsaine.
À travers mes mésaventures, j'ai repoussé tous les gens qui étaient proches de moi. Par protection, j'imagine. Pour être la seule responsable des maux que je m'infligeais. Maintenant que je suis sortie de ce cycle destructeur, j'ai encore de la difficulté à laisser entrer les gens dans ma bulle; je me suis forgée une forteresse assez solide, au fil du temps. Et même si j'ai choisi de marcher en direction du soleil, je traîne encore certains comportements qui sont difficiles à délaisser. Parce qu'avec le temps, à force, ils sont devenus des quasi réflexes... Je ne laisse presque personne s'approcher de mes véritables émotions. Je m'interdis également, quelques fois, de m'en approcher; je fuis.
Mais il y a une personne qui a toujours su me mettre face à moi-même, s'approcher de l'être que je suis sans même à avoir à défoncer mes barrières. Je crois d'ailleurs que c'est la principale raison qui m'a poussée à abandonner cette personne pendant si longtemps. Mais je m'égare... Quand je vous parle d'amour, je vous parle d'amour qui, justement, réussi à transpercer tous nos masques, qui nous laisse à nu, libre et sans défense - car pourquoi avoir des défenses si la personne devant nous ne cherche qu'à vibrer à l'unisson avec nous?
Cette personne, depuis le premier jour où je l'ai connue, dans son regard j'ai vu et j'ai su qu'elle allait m'amener plus loin dans la connaissance de moi-même. Cette personne m'a complètement désarmée malgré ma résistance. Par ce qu'elle était, et est encore, d'ailleurs. Elle venait sans cesse me rappeler les devoirs que je refusais de faire par rapport à moi-même. Elle me voulait libre. Elle n'avait pas d'agenda caché. Dans ma fuite et mon malheur, cette personne a cherché mon regard pour que je comprenne à travers ses yeux que je méritais bien plus, et que ce que je cherchais, c'était ma liberté.
Liberté. Un bien grand mot, surutilisé par le romantisme. Ma liberté, ce n'était pas tant de faire tout ce qui me plaisait. Ni d'être libertine. Liberté. Ce mot m'a tellement hanté pendant des années... J'ai eu des idées de grandeur, et j'ai vu la liberté comme défini par le romantisme. Mais ce n'était pas ça... J'ai eu envie d'atteindre le fond, de m'intoxiquer, de faire la fête, de baiser pour oublier... mais là ne résidait pas non plus la liberté que je cherchais à définir.
Cette personne, cet homme, m'a collé ce mot à l'âme afin que je trouve sa signification véritable. Il m'en savait capable, mais nul n'aurait pu prédire le chemin qu'il m'a fallu emprunter pour le découvrir. Il a su voir à travers moi. Il a su toucher à mon âme, à cette partie de moi qui ne cherchait qu'à se libérer, à rayonner, à ÊTRE.
Quand je vous parle d'amour, je vous parle de cette connexion que vous êtes capable d'établir avec une chose, un animal, un être.
Quand je vous parle d'amour, je vous parle de ce lien vibrant et intense.
Cet homme, je le vois pour qui il est.
Je l'aime comme il est.
Entièrement.
Cet être est le seul à pouvoir s'approcher aussi près de moi sans que je dresse mes barrières. Et ce, depuis que je l'ai rencontré. Je ne serais pas la même aujourd'hui s'il n'avait pas fait partie de ma vie.
Quand je le regarde, il n'y a que le moment présent qui compte. Ce que je ressens, ce n'est pas l'amour futile des coups de foudre qui ne perdurent pas au-delà de quelques mois. Ce que je ressens, c'est un bonheur et une paix bien profonde. C'est le bien-être de sentir nos énergies se fondre l'une à l'autre en cet instant.
J'ai compris que "libre" équivaut à être capable de faire face à soi-même. D'être capable de se regarder dans le miroir, de se voir vraiment, et de se sourire. D'être capable d'être avec soi-même en solitude avec ses murs et plafond blanc. D'être capable d'affirmer qui l'on est, et de laisser aller nos tourments du passé. De s'accorder de l'importance. De se choisir soi. De prendre soin de soi. De s'avouer ses faiblesses, mais de reconnaître ses véritables qualités. D'utiliser la force en soi pour surmonter ce qui a à être surmonté. D'être vrai en tout.
J'avais la force. Il avait ce qu'il me fallait pour me mettre en mouvement.
J'avais peur. Il croyait en moi pour deux.
Je rechutais. Il réussissait à me remettre en mouvement. Par ses paroles. Par ses regards. Par ses touchers. Par tout ce qu'il était. Et est encore.
Il m'a permis de pleurer, sans explication.
Simplement pleurer.
Sans chercher à en tirer avantage.
Juste en étant auprès de moi...
Cet homme, je l'aime au-delà de ce que les mots peuvent exprimer. Je l'aime pour toutes les raisons possibles et aucune à la fois. Je l'aime, il m'habite tel un "tatouage sur mon âme".
L'amour ne peut pas se raisonner.
Ne peut pas se décider.
Ça arrive, point.
Il y a de ces amours qui ne durent qu'un instant.
Et il y a de ces amours qui traversent les âges.
Je t'aime
roxsan ¤
¤ Après être partie en quête sur "Le chemin de la paix", j'arrive ici, maintenant, dans une vallée de paix. Ce blogue se veut une continuité du blogue que j'ai entamé il y a plus de 3 ans... j'ai réalisé qu'il me fallait franchir une étape de plus, ma quête ayant pris une toute autre direction qui m'a menée vers une paix intérieure nouvelle et stable. D'où le besoin de me créer un nouvel espace pour partager ce nouveau chemin sur lequel je marche, entourée d'amour, d'amitié et de respect.¤
18 févr. 2011
16 févr. 2011
Miroir, dis-moi...
C'est officiel. J'ai fait le grand saut. Après des mois de réflexion, après avoir essayé de me convaincre que ce n'était pas pour moi, que j'étais plus forte que ça, après avoir essayé de fuir cette voie et constaté que tous mes comportements dérivés de mes blessures refaisaient surface pour des riens, j'ai accepté, et j'ai sauté.
Ma première séance chez la psy : détachée. Je me sens détachée, pas de la thérapeute, mais de moi-même face à la situation. Je me sens de surface si on peut dire... En général aussi. Comme si j'étais incapable de vivre l'émotion du moment, de la situation.
Elle m'a fait réaliser que je me jugeais beaucoup. Que j'avais ce besoin intense de me justifier sans cesse. De justifier mes paroles, de justifier mes maux, de justifier mes pleurs pour pleurer...
"Comment te sens-tu présentement?" Une question qui me dérange. Je ne sais pas pourquoi. Une question simple, pourtant. Peut-être parce que je ne me sens pas dans le présent. Peut-être parce que j'ai de la difficulté à m'accorder le droit au bonheur. Pourquoi ai-je autant de misère à répondre à cette question si simple?
Je voulais tout dire, tout, en une heure. J'ai parlé de mes parents, de ma 1re relation amoureuse, de mon ex, de ma désyntox, de mon ancien mode de vie. J'ai parlé de ce nœud émotionnel qui me serre le cœur. Je l'ai senti bien présent tout au long de la séance. Pourtant, pas une fois me suis-je sentie avoir l'envie de pleurer ou avoir une vive réaction pour défaire ce nœud.
Je suis émotionnellement ailleurs........................
En général.
C'était son sourire. C'était son écoute. C'était son non jugement.
C'était la grande fenêtre qui faisait tout le mur; la lumière qui y pénétrait.
C'était le fait que je pouvais parler sans avoir à m'analyser en même temps.
C'était la façon qu'elle avait de m'analyser, mais pas constamment.
C'était le calme qui régnait dans la pièce; entière la place qui m'était accordée.
C'était la façon qu'elle avait de me dire que j'ai le droit de me sentir comme je me sens; que j'avais maturé mes choix; que j'avais l'air prête à prendre soin de moi.
Prêt à prendre soin de soi... Ça peut paraître bête dit comme ça. Mais pour moi, c'est une étape importante de ma vie. Oui, me choisir moi, me mettre en premier. Mais au-delà de se choisir soi, il y a "s'entretenir" soi, c'est-à-dire prendre soin de soi. Tout faire pour se choyer de l'intérieur, faire revenir et entretenir la chaleur au cœur; ne plus avoir à affronter de rudes hivers émotionnels, ne plus avoir à se couper de ses propres émotions comme moyen de protection des autres, et parfois de soi-même...
...
Aujourd'hui, les oiseaux gazouillaient dehors, perchés sur un arbre. Les yeux fermés, leur chant me donnait l'impression que le printemps avait fait son entrée. Aujourd'hui, c'est mon printemps à moi que j'ai amorcé; le dégel des émotions figées, la fonte de l'auto-jugement négatif, l'arrêt des justifications infinis.
Et j'ai bonne confiance que le bourgeonnement viendra bientôt.
La glace est brisée, et je sais maintenant que les rendez-vous se succèderont. J'en ai besoin.
Car même si ce n'est que la première séance, il me faut avouer qu'en sortant de là, j'avais l'impression d'avoir le pas plus léger..
Je vous souhaite à tous de pouvoir vivre pleinement votre "printemps intérieur".
Avec beaucoup d'amour,
roxsan
Ma première séance chez la psy : détachée. Je me sens détachée, pas de la thérapeute, mais de moi-même face à la situation. Je me sens de surface si on peut dire... En général aussi. Comme si j'étais incapable de vivre l'émotion du moment, de la situation.
Elle m'a fait réaliser que je me jugeais beaucoup. Que j'avais ce besoin intense de me justifier sans cesse. De justifier mes paroles, de justifier mes maux, de justifier mes pleurs pour pleurer...
"Comment te sens-tu présentement?" Une question qui me dérange. Je ne sais pas pourquoi. Une question simple, pourtant. Peut-être parce que je ne me sens pas dans le présent. Peut-être parce que j'ai de la difficulté à m'accorder le droit au bonheur. Pourquoi ai-je autant de misère à répondre à cette question si simple?
Je voulais tout dire, tout, en une heure. J'ai parlé de mes parents, de ma 1re relation amoureuse, de mon ex, de ma désyntox, de mon ancien mode de vie. J'ai parlé de ce nœud émotionnel qui me serre le cœur. Je l'ai senti bien présent tout au long de la séance. Pourtant, pas une fois me suis-je sentie avoir l'envie de pleurer ou avoir une vive réaction pour défaire ce nœud.
Je suis émotionnellement ailleurs........................
En général.
C'était son sourire. C'était son écoute. C'était son non jugement.
C'était la grande fenêtre qui faisait tout le mur; la lumière qui y pénétrait.
C'était le fait que je pouvais parler sans avoir à m'analyser en même temps.
C'était la façon qu'elle avait de m'analyser, mais pas constamment.
C'était le calme qui régnait dans la pièce; entière la place qui m'était accordée.
C'était la façon qu'elle avait de me dire que j'ai le droit de me sentir comme je me sens; que j'avais maturé mes choix; que j'avais l'air prête à prendre soin de moi.
Prêt à prendre soin de soi... Ça peut paraître bête dit comme ça. Mais pour moi, c'est une étape importante de ma vie. Oui, me choisir moi, me mettre en premier. Mais au-delà de se choisir soi, il y a "s'entretenir" soi, c'est-à-dire prendre soin de soi. Tout faire pour se choyer de l'intérieur, faire revenir et entretenir la chaleur au cœur; ne plus avoir à affronter de rudes hivers émotionnels, ne plus avoir à se couper de ses propres émotions comme moyen de protection des autres, et parfois de soi-même...
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Aujourd'hui, les oiseaux gazouillaient dehors, perchés sur un arbre. Les yeux fermés, leur chant me donnait l'impression que le printemps avait fait son entrée. Aujourd'hui, c'est mon printemps à moi que j'ai amorcé; le dégel des émotions figées, la fonte de l'auto-jugement négatif, l'arrêt des justifications infinis.
Et j'ai bonne confiance que le bourgeonnement viendra bientôt.
La glace est brisée, et je sais maintenant que les rendez-vous se succèderont. J'en ai besoin.
Car même si ce n'est que la première séance, il me faut avouer qu'en sortant de là, j'avais l'impression d'avoir le pas plus léger..
Je vous souhaite à tous de pouvoir vivre pleinement votre "printemps intérieur".
Avec beaucoup d'amour,
roxsan
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